Journée entière à Johannesburg, Soweto et Liliesleaf House.Journée entière à Johannesburg et Liliesleaf House

-Ferme de Liliesleaf, également orthographiée Lilliesleaf, utilisée comme refuge pour l'ANC dans les années 1960. -Corn hill ou constitutional hill (colline du maïs ou colline constitutionnelle), utilisée pour héberger les prisonniers masculins non blancs. -Histoire du township de Soweto
La ferme est située sur George Avenue à Rivonia, autrefois un endroit isolé dans un village de campagne, aujourd'hui une banlieue à environ 20-26 km au nord de Johannesburg, dans la région de Sandton. En 1961, la propriété a été achetée par Arthur Goldreich et Harold Wolpe avec des fonds du parti communiste sud-africain clandestin, pour servir de refuge aux fugitifs politiques. Goldreich y vivait avec sa femme Hazel et leurs deux fils, Nicholas et Paul. En tant que Sud-Africains blancs dans un quartier réservé aux Blancs, ils n'attiraient pas l'attention et fournissaient une couverture aux militants noirs anti-apartheid[1]. La maison a été acquise à un moment où le mouvement de libération a changé d'orientation et de tactique, passant de la résistance passive à la lutte armée, avec la création de l'uMkhonto we Sizwe (MK). Liliesleaf devient rapidement le quartier général de MK[2].

Nelson Mandela, leader du Congrès national africain, avait besoin d'un endroit sûr pour mener ses activités. Il y a vécu sous l'identité d'un ouvrier agricole appelé David Motsamayi, qui était le nom d'un de ses anciens clients. Cependant, il a été arrêté à Howick en août 1962 sur des accusations sans rapport (incitation des travailleurs à la grève et départ de l'Afrique du Sud sans documents de voyage valides)[3][4] Parmi les autres personnes qui se sont réunies en secret à Liliesleaf figurent Walter Sisulu, Govan Mbeki, Ahmed Kathrada, Denis Goldberg, Raymond Mhlaba, Elias Motsoaledi, Andrew Mlangeni, James Kantor, Ruth First, Joe Slovo, et Lionel Bernstein[5].
La colline était autrefois le site d'un fort qui a ensuite été utilisé comme prison. Le complexe de la prison d'Old Fort est connu sous le nom de Number Four. La prison d'origine a été construite en 1892 pour accueillir des hommes blancs. L'Old Fort a été construit autour de cette prison par Paul Kruger de 1896 à 1899 pour protéger la République sud-africaine de la menace d'une invasion britannique. Plus tard, les chefs militaires boers de la guerre anglo-boer y ont été emprisonnés par les Britanniques[1].

La prison d'Old Fort a ensuite été agrandie pour inclure des cellules "indigènes", appelées Section 4 et Section 5, et, en 1907, une section pour les femmes a été ajoutée, la Women's Gaol. Un quartier d'attente a été construit dans les années 1920. Des militants politiques opposés à l'apartheid et des criminels de droit commun ont été détenus à la prison, ainsi que des mineurs blancs en grève en 1907, 1913 et 1922. À l'époque de l'apartheid, le complexe pénitentiaire est devenu un centre de détention pour les dissidents politiques opposés à l'apartheid, les mineurs blancs en grève (en 1907, 1913 et 1922), les personnes considérées comme "anti-establishment" et celles qui enfreignaient simplement les lois sur les laissez-passer de l'époque. Le Mahatma Gandhi y a été emprisonné en 1906. Nelson Mandela, Joe Slovo, Bram Fischer, Albert Lutuli et Robert Sobukwe sont quelques-uns de ses prisonniers célèbres. C'est pour cette raison qu'on l'a également appelé "l'île Robben de Johannesburg", en raison de la tristement célèbre détention de ces prisonniers politiques[2]. Le site a accueilli des prisonniers jusqu'en 1983, date à laquelle il a été fermé.

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